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Les 4 profils de syndrome prémenstruel

Il existe une classification pour le syndrome prémenstruel (SPM). Établit par le Dr Guy Abraham, elle s’avère très utile pour comprendre la ou les causes des symptômes ressentis et d’agir en conséquence pour les calmer. Curieuse de découvrir les différents profils et celui ou ceux qui vous correspond·ent ? C’est parti !

Le syndrome prémenstruel (SPM), c’est quoi ?

Le diminutif du syndrome prémenstruel est SPM (PMS en anglais). Découpons ce terme en deux mots :

  • Syndrome : ensemble de symptômes
  • Prémenstruel : qui précède les menstruations a.k.a. les règles

Sous ce terme se cache de nombreux symptômes physiques ou psychiques qu’une femme peut ressentir 3 à 4 jours avant l’arrivée des règles et dans les 3 à 4 jours qui suivent. Ils se traduisent généralement par de la rétention d’eau, des maux de tête, de la tristesse ou déprime passagère, une envie de se jeter sur les paquets de gâteaux, etc. Mais il n’y a pas besoin de cocher toutes les cases pour dire « je souffre du SPM », une seule suffit.

Il faut savoir que comme pour les douleurs de règles, lorsque tout se passe bien on ne ressent pas tous ces symptômes. Ils ne sont pas un passage obligé avant les menstruations. Alors pourquoi certaines femmes y sont sujettes et d’autres non ?

Quels sont les 4 profils-type de syndrome prémenstruel ?

Irritabilité, anxiété, rétention d’eau, envies de sucre, tristesse, etc. La liste des symptômes physiques et psychiques associés au syndrome prémenstruel est longue.

Le Dr Guy Abraham a établit une classification des SPM selon les symptômes les plus souvent décrits par les femmes :

  • Le profil-type A, pour « Anxiété »
  • Le profil-type H, pour « Hydradation »
  • Le profil-type C, pour « Craving » (fringale en français)
  • Le profil-type D, pour « Dépression »

Étant donné que plus de 150 symptômes ont été recensés, ces 4 sous-groupes ne concernent que les plus communs. De plus, si vous souffrez des symptômes liés à l’anxiété, vous pouvez également ressentir l’inconfort de ceux liés à l’hydratation par exemple. Comme nous l’avons vu dans l’article « Le point commun à tous les profils de SPM« , tout est lié. Voyons voir de plus près ces 4 profils de syndrome prémenstruel.

Le SPM de type A, pour « Anxiété »

Les symptômes associés au profil A sont dû à un système nerveux sous tension. Les personnes de ce groupe sont plus facilement irritables pendant la phase lutéale. La nervosité les gagne et la colère monte aisément, les rendant plus agressives qu’au quotidien.

Prévalence du SPM de type A : 66%

Le SPM de type H, pour « Hydratation »

Parmi les symptômes liés à des problèmes d’hydratation, on retrouve la rétention d’eau, prise de poids, la sensation de gonflement et/ou de ballonnements abdominaux ainsi qu’une sensibilité accrue des seins dont la taille peut augmenter significativement.

Prévalence du SPM de type H : 65%

Le SPM de type C, pour « Craving »

En français, « craving » signifie « fringale » que le Larousse définit comme « une faim subite et pressante ». Mais l’augmentation de l’appétit et les envies soudaines de sucre ne sont pas les seules caractéristiques du profil type C. Le Dr Guy Abraham a observé que quelques heures après avoir ingéré une quantité importante de sucreries, ces femmes sont plus sujettes à la fatigue, aux palpitations, aux maux de tête voire à l’évanouissement (ça m’est arrivé une fois au travail et j’ai fini à l’infirmerie) et aux tremblements.

Prévalence du SPM de type C : 24%

Le SPM de type D, pour « Dépression »

Ce profil de syndrome prémenstruel est associé à un repli sur soi, un état léthargique et de la tristesse allant jusqu’à la dépression et dans les cas les plus extrêmes les envies suicidaires. Heureusement, la prévalence des dépressions sévères n’est que de 1,3%.

Prévalence du SPM de type D : 1,3%


Résumé

Le problème sous-jacent au syndrome prémenstruel est un déséquilibre hormonal. Selon la nature de ce déséquilibre, s’ensuit des symptômes très variés que le Dr Guy Abraham a utilisé pour établir 4 profils de syndrome prémenstruel. Quelque soit le profil, il faut chercher à rétablir l’équilibre oestrogènes/progestérone.


Sources :