Pendant ma grossesse, j’ai pris grand soin d’exposer le moins possible mon bébé aux polluants extérieurs. Plus de cosmétiques non essentiels, savons labellisés Nature & Progrès, changement de shampoing, etc. (j’en parle dans mon livre sur la grossesse). Puis une fois ce beau bébé sorti de mon ventre, la question se posait toujours. Aujourd’hui, ce n’est plus vraiment un bébé puisqu’il va sur ses deux ans et j’avais envie de vous partager certaines marques que je trouve tip top pour éviter qu’il soit trop exposé aux polluants qui nous entourent.
Je précise que cet article n’est pas du tout sponsorisé, je suis simplement une consommatrice satisfaite :)
Berkey pour filtrer l’eau du robinet
L’eau du robinet a beau être considérée comme « potable », il faut savoir que les seuils de tolérance aux polluants sont régulièrement revus à la hausse. Puisque 1 640 318 français se sont retrouvés avec du ESA metalochlore dans leur eau de robinet en 2020, on peut dire que beaucoup trop de personnes, dont nos enfants, y ont été exposés.
97 % des eaux distribuées déclarées non conformes suite à un dépassement de la valeur de qualité pour l’ESA métolachlore pourraient redevenir « conformes ».
Générations futures
Donc autant dire qu’il est préférable (indispensable ?) de la filtrer avant de la boire ou même de cuisiner avec. Pour cela, nous nous sommes équipés d’un filtre à eau de la marque Berkey. Nous avons le modèle Big Berkey mais étant donné que je l’utilise aussi pour cuisiner, un Royal Berkey aurait peut-être été un choix plus judicieux (bien que plus onéreux).
Si vous n’aviez qu’un seul achat à faire parmi la liste de cet article, ce serait celui-ci. Il me paraît indispensable de pouvoir filtrer l’eau pour préparer des biberons sans perturbateurs endocriniens. Car oui, si l’eau du robinet ne vous sied pas, vous pouvez choisir de l’eau en bouteille mais celle-ci contient des résidus de plastiques…
Le label Nature & Progrès pour des cosmétiques sans perturbateurs endocriniens
Avec des labels de cosmétiques bio dans tous les sens, il est parfois difficile de s’y repérer entre les produits vraiment de qualité et ceux qui ne sont pas si terribles pour la santé. Pour ma part, je me fie à un label en particulier : Nature & Progrès. Il est suffisamment strict et exigeant à mon goût et on trouve des savons labellisés assez facilement en magasin bio.
Pour vous donner un exemple, on adore la savonnerie Le goût du miel.
Faites attention à choisir un savon sans huile essentielle.
Évitez autant que faire se peut les placements de produits dans les coffrets que donnent certaines maternités. Ce n’est pas parce que la maternité les donne qu’ils sont forcément bons pour nos nouveaux-nés.
De plus, les bébés n’ont pas besoin d’être lavés tous les jours. Ma pédiatre nous avait dit qu’une fois par semaine suffisait. Ne pas trop savonner nos tout petits préservent leur flore cutanée. Et pour ce qui est du change, le talc est prohibé et l’eau suffit pour nettoyer les fesses. D’autant plus qu’il faut éviter d’utiliser du liniment en cas de rougeurs.
Futaine pour dormir sur un matelas non traité
C’est une marque que j’ai découvert récemment. Avant celle-ci, nous avions essayé des matelas de la marque Kadolis mais bien qu’ils assurent qu’il n’y a aucun traitement chimique, j’ai eu une mauvaise surprise sur une de mes commandes : le matelas dégageait une odeur chimique… Donc je l’ai renvoyé et je n’ai plus voulu y faire mes achats de literie.
Chez Futaine, nous nous sommes équipés en couettes chaudes en coton bio pour passer l’hiver et j’ai craqué pour un surmatelas bien moelleux. C’est un cadeau que j’aurais dû me faire plus tôt ! Ahah.
L’avantage du coton, c’est que c’est une matière naturelle antibactérienne. Et puis elle ne se charge pas en électricité statique, on apprécie. Futaine dit ne pas appliquer de produits chimiques et je veux bien les croire car en mettant le nez dans les couettes et le surmatelas, on sent plutôt l’odeur du… foin !
Cette marque de literie propose plusieurs articles de puériculture, allant des matelas et couettes aux gigoteuses, tapis d’éveil, sorties de bain, futon vagabond, etc.
Dilling et Engel pour s’habiller avec des fibres naturellement antibactériennes
Au début de l’automne, les nuits se sont rafraîchies mais notre choubidou refusait la couverture. J’ai donc un peu paniqué à la perspective d’un hiver potentiellement bien froid dans le contexte de crise énergétique que nous vivons actuellement. C’est là que j’ai demandé conseils à d’autres mamans qui m’ont fait part de leur technique pour que bébé ait bien chaud la nuit (à moduler selon les températures) :
- Un body en laine de Mérinos de la marque Dilling
- Un surpyjama en laine de Mérinos de la marque Engel
Eh bien je les adore ! J’en ai profité pour acheter des vêtements en laine de Mérinos pour le papa et pour moi aussi. C’est une matière que j’aurais aimé connaître plus tôt. Quand j’étais petite, ma grand-mère m’offrait des vêtements de la marque Damart (merci Grand-ma ! <3 ) mais je me souviens qu’ils sentaient vite mauvais et faisaient des étincelles (de l’électricité statique quoi). Donc pas top du tout. Avec la laine de Mérinos, les mauvaises odeurs ne se forment pas aussi vite grâce aux propriétés naturellement antibactérienne de la laine et il n’y a pas de décharges électriques.
Avec nos produits en coton biologique, vous n’aurez plus à vous inquiéter quand votre bébé a le réflexe de sucer la manche de son vêtement.
Dilling
Résumé
Compte-tenu de la teneur en perturbateurs endocriniens et autres polluants dans l’eau, il faut penser à filtrer l’eau du robinet pour préserver nos bébés. Pour l’hygiène, je favorise le label Nature & Progrès pour choisir nos savons sans huiles essentielles et on reste simple pour le change en n’utilisant que de l’eau (et parfois un peu d’huile d’amande douce). Côté literie, on cherche à favoriser les matières naturelles : coton bio et laine de mérinos bio. Tous les produits mentionnés ont un coût certain et ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Néanmoins, si vous en avez les moyens, ce sont des produits durables (la laine de mérinos est thermorégulatrice et peut ainsi se porter en été !) et dont on se sert au quotidien et non occasionnellement.
Sources :
- Eau potable : des seuils de tolérance revue à la hausse pour la rendre à nouveau conforme
- Métabolites du S-métolachlore : comment l’Anses fait disparaitre artificiellement la quasi-totalité des situations de non-conformité de l’eau potable liées à l’ESA métolachlore
- Bilan de la qualité de l’eau au robinet du consommateur vis-à-vis des pesticides en France en 2020 (p.10)
- Cosmétiques bio Nature & Progrès, quelles garanties ?
